Le monde numérique devient un lieu de rencontre permettant d’effectuer des échanges de données à caractère personnel. Afin de contrôler ses données, l’Union européenne a émis un règlement (UE) 2016/679 à l’égard de la protection des traitements des données personnelles dans les pays membres. Cependant, en cas de traitement non consenti, le RGPD permet l’application du droit à l’oubli. De ce fait, que vous soyez un professionnel ou un particulier, suivre une formation au RGPD ou même devenir un acteur en effectuant une formation DPO est faisable.
Sommaire
Les formations pour appliquer le droit à l’oubli : formation DPO et formation au RGPD
Depuis l’application du règlement dans le territoire européen, la CNIL ou Commission nationale de l’informatique et des libertés se charge de rendre les connaissances concernant le RGPD et surtout le droit d’effacement accessibles. Désormais, il existe des formations diplômantes nécessaires pour bien appliquer le règlement et pour devenir un acteur clé comme celui de la formation DPO. D’ailleurs, votre expérience professionnelle en traitement de données sera validée par un certificat, une fois la formation achevée.
Se former sur le RGPD
Composé de dix chapitres, le RGPD s’applique avec l’utilisation du Rectificatif règlement (UE) 2016/679 du 2018. De ce fait, que vous soyez une entreprise ou un particulier, l’application de ce règlement permet d’échapper aux sanctions et de bien appliquer vos droits, notamment le droit à l’oubli. Ainsi, la formation RGPD reste avantageuse pour vous.
En tant que résident dans le pays européen, vous devez connaître vos droits par rapport au traitement d’informations et surtout pour le traitement numérique. En général, cette formation ne dure qu’une journée pour avoir suffisamment de connaissances sur le sujet. Or, à son issu, un certificat pourra être délivré par la CNIL à l’issue de la formation après avoir passé les tests sur la réglementation, la sécurité et la responsabilité. Pour en savoir plus sur le cursus à parcourir, n’hésitez pas à vous renseigner.
Pour devenir un DPO
Toujours dans le cadre du RGPD, un délégué à la protection des données devient un acteur clé pour mettre en œuvre la régulation européenne pour la protection des données au sein d’un organisme. En effet, ils peuvent être obligatoires dans certains cas surtout pour les entreprises qui œuvrent ses activités dans le domaine de l’information numérique.
Concernant le droit à l’oubli, ce DPO vous fournira le formulaire nécessaire pour exercer vos droits et vos fonctions dans le milieu professionnel. Ainsi, il reste un acteur majeur pour aboutir au déréférencement. Pour une formation DPO, la personne doit suivre une formation de 35 heures validées par le leader français AFNOR Certification.
L’importance du droit à l’oubli
Également appelé droit de référencement, le droit à l’oubli permet au propriétaire de donnée la réclamation d’un effacement de manière partielle ou définitive de ses informations. Cela s’applique si un organisme ou une autre personne l’a utilisé.
Un droit rattaché au RGPD
Article 17 du RGPD, le droit à l’oubli concerne toutes personnes possédant des données personnelles utilisées à des fins publiques non consenties. Puisqu’il fait partie du Règlement général pour la Protection des Données, ce droit a également pour objectifs de protéger les données personnelles similaires entre les habitants dans l’Union européenne. Il a également pour but de surveiller les entreprises responsables concernant les traitements des données, ainsi que de représenter un cadre légal pour alléger et simplifier le traitement des données personnelles.
Ne s’appliquant que dans les pays membres de l’Union européenne, le RGPD vise à supprimer la différence en matière de juridiction pour rendre conforme l’application des lois sur la protection des données. De cette manière, il reste nécessaire de suivre une formation au RGPD pour bien appliquer ce règlement.
Les conditions pour effectuer cet effacement
Avant d’entamer une démarche sur un effacement de données, vous devez d’abord connaître les différentes conditions pour rester éligible au droit de l’oubli. Soit :
- Vous retirez le consentement d’engagement pour l’utilisation de vos données.
- Vous faites opposition à l’utilisation de vos données.
- Le délai du traitement de vos données a largement dépassé.
- Le traitement de vos données est de façon illicite.
Par ailleurs, le droit à l’oubli ne s’applique pas à toute situation surtout lorsque vos données sont traitées à de fins scientifiques comme les données génétiques, historiques ou dans le cadre de l’intérêt général.
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