Le coworking et le proworking constituent-ils la meilleure voie pour dénicher désormais vos bureaux ? Les prix de l’immobilier flambent partout, notamment dans les grandes métropoles. Toutes les entreprises, petites comme grandes sont donc à l’affût de toute nouvelle alternative pour leur espace de travail. Le coworking, le proworking ou encore la sous-location de bureaux apparaissent dans ce contexte comme des modèles particulièrement attractifs. Ils sont de plus en plus prisés par les salariés parce qu’ils permettent de mutualiser les espaces de travail et de bénéficier d’une panoplie de services.
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Le coworking et le proworking s’installent définitivement dans les mœurs
La tendance est à la sous-location d’un poste de travail, voire d’un plateau de bureaux. Aussi bien les TPE que les PME et les grands groupes optent de plus en plus pour des offres de sous-location de bureaux ou de coworking telles que proposées par Morning Coworking. Ils y ont particulièrement recours dans le cadre de la planification de la mobilité de leurs salariés. Nombreuses sont les sociétés qui dès leur mise en place choisissent le partage de bureaux. Elles entendent ainsi profiter de la flexibilité que cela confère. En effet, les entreprises en coworking n’ont pas à se soucier de la gestion de bail au quotidien. Le partage de bureaux offre également une large flexibilité lors du développement de l’entreprise. On peut changer de locaux très vite compte tenu de l’essor de ses activités et de l’augmentation de la taille de ses équipes de travail. Dans le même temps, comme le prix est déterminé par poste de travail, il n’est pas difficile de calculer son budget au plus serré.
En France, c’est en région parisienne que le déploiement du coworking a commencé, car les prix de l’immobilier étaient extrêmement tendus. Or les petites sociétés avaient un grand besoin de flexibilité afin de ne pas mettre en péril leur croissance. Ainsi, le marché du coworking et du proworking est aujourd’hui très dynamique à Paris. Mais d’autres régions ne sont pas en reste, notamment Lyon et l’ensemble Auvergne-Rhône-Alpes. Rien qu’à Lyon, pas moins de cinquante lieux de coworking sont disponibles. Le coworking et le proworking prennent aussi de l’ampleur dans les agglomérations urbaines de Grenoble, Clermont-Ferrand et Saint-Étienne.
Les offres sont variées, allant des cafés-coworking aux espaces de grande surface en passant par les centres d’affaires. D’autres acteurs tels que les incubateurs, pépinières ou encore fab labs proposent des formules de coworking et de proworking.
Les travailleurs n’hésitent plus à se laisser tenter par ces excellentes alternatives
De plus en plus de startups préparent des formules offrant une large gamme d’espaces de travail urbains labellisés, avec un abonnement mensuel pour les entreprises. À l’heure actuelle, le marché du coworking n’est estimé en mètre carré qu’à 1 % de la totalité de l’immobilier de bureau. Mais, il a enregistré une croissance exponentielle de 1000 % durant les quatre dernières années. Plus de 600 espaces de coworking sont désormais établis sur le territoire français. Et quand l’expansion d’un marché prend de telles proportions, l’agressivité de la concurrence en quête de nouveaux immeubles est accrue.
Les startups sont donc à la recherche permanente de nouveaux marchés et mettent en place des espaces pouvant accueillir non seulement des travailleurs indépendants, mais aussi des salariés. Certaines entreprises commencent tout d’abord par loger quelques salariés en coworking et se résolvent au bout du compte à y installer leur siège. Elles ne sont pas insensibles à la gestion du ménage, des consommables et de la réparation du ménage qui ne fonctionne pas.
De plus en plus de salariés forcent la main à l’entreprise qui les emploie pour que celle-ci se convertisse au coworking. C’est que ce dernier offre un environnement très favorable à l’épanouissement des travailleurs. Aussi, une étude dont les résultats ont été récemment dévoilés estime à 123 milliards d’euros les revenus que le marché du coworking pourrait générer en France d’ici 2030. Ces revenus naîtraient des gains de productivité, mais aussi d’une optimisation des couts et des recrutements de jeunes talents que ce mode de travail permet.
Le coworking c’est bien, mais le proworking, c’est encore mieux
À partir d’une taille donnée, les entreprises veulent pouvoir se sentir chez elles. C’est une réalité que les acteurs du marché ont bien intégrée. Outre le coworking, ils proposent également de la sous-location de bureaux ou bien encore du proworking. Il s’agit d’une nouvelle formule qui offre des espaces fermés à la fois plus personnalisables et plus commodes que ceux auxquels le coworking donne accès. Ainsi, des espaces de proworking sont de plus en plus proposés par les opérateurs du marché.
Le terme « coworking » est un mot générique qui peut effrayer les entreprises étant donné qu’il est le plus souvent associé à un open-space bruyant. Fort de ce constat, il est donc proposé des bureaux fermés en plus des services et espaces partagés tels que les salles de réunion. Ainsi, les entreprises optant pour le proworking partagent des espaces de convivialité tout en disposant de toute la latitude pour développer leur propre culture. Le proworking est une formule qui séduit donc beaucoup d’entreprises.
À noter que la formule du proworking est parfaite pour les entreprises désireuses de faire de la gestion « flex-office ». Cela permet concrètement à un employeur de :
- limiter le nombre de salariés présents sans discontinuer au travail ;
- réaliser de substantielles économies.
Le développement du proworking pousse par ailleurs les acteurs du secteur à plancher sur d’autres types de baux commerciaux. Pourquoi ne pas mettre en place des modèles différents de ceux actuels en 3, 6 ou 9 ans ? Le proworking présente comme autre atout, de participer à la transformation du visage des villes. En effet, la plupart des espaces de proworking sont aménagés dans les parages des hubs de transports et non loin des quartiers d’affaires en développement. Ils permettent donc d’attirer des entreprises vers ces nouveaux endroits.
Le proworking est loin d’être juste un effet de mode. Rares sont les entreprises l’ayant essayé qui reviennent sur leurs baux classiques. Il a donc de beaux jours devant lui.
Le coworking et le proworking permettent de réduire la souffrance au travail et d’accroitre la satisfaction des salariés
La relation à l’entreprise dans son ensemble est en permanence questionnée avec l’arrivée de nouvelles générations. Alors le développement des espaces de coworking et de proworking peut-il avoir un effet sur le lien émotionnel qui s’établit entre une entreprise et ses salariés ? Le coworking et le proworking peuvent-ils permettre d’atténuer la souffrance au bureau ?
D’aucuns ne doutent pas que ces modes de travail ont un effet positif sur la relation entre les salariés et leurs employeurs. En effet, le coworking et le proworking raffermissent la confiance au sein de l’entreprise. Ils permettent aussi d’opter pour un management par objectif plutôt qu’un management présentiel.
Comment pallier l’éloignement qui peut surgir entre salariés d’une part et entre mangers et salariés d’autre part ? Les managers n’hésitent pas à organiser des évènements dans le but de rassembler leurs collaborateurs et de renforcer le sentiment d’appartenance. Et en ce sens, les espaces de coworking et de proworking sont particulièrement intéressants du fait des possibilités qu’ils offrent. Voilà des lieux qui permettent de réenchanter le travail. Voilà encore des lieux qui permettent de réinvestir différemment les notions du collectif et de la communauté. Le coworking et le proworking permettent aussi d’interroger les modes de fonctionnement. Des recherches récentes prouvent que la mise en place de tiers-lieux est un moyen efficace d’accroitre la satisfaction des individus au travail et de booster leur engagement.
Par ailleurs, le coworking et le proworking poussent à faire preuve de vigilance sur les nouvelles frontières de l’entreprise. Ils poussent particulièrement à s’interroger sur le rapport au temps. Ils permettent aussi de réfléchir sur l’équilibre vie-travail de même que sur les incidences du management à distance. En effet, le coworking et le proworking constituent aussi de parfaits modèles pour étudier en profondeurs les conséquences néfastes en rapport avec l’absence d’un manager.
Nombreux sont les grands groupes qui recourent au coworking. Cela leur permet de booster leur innovation en s’ouvrant vers l’extérieur. Mais le coworking peut aussi avoir un impact sur la culture d’entreprise, dans des conditions déterminées. Les pratiques développées au sein du coworking sont susceptibles de s’intégrer à la culture d’entreprise, voire de la nourrir si et seulement si celle-ci prend le bien-être des collaborateurs en compte.
Le proworking et le coworking ont définitivement conquis les entreprises comme les travailleurs freelances. De plus en plus de personnes y recourent en raison de ses nombreux avantages. En France, ces espaces de travail ont vu le jour à Paris avant de progressivement s’étendre dans les autres grandes villes, notamment à Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand et Saint-Étienne. L’offre en espaces du genre est de plus en plus conséquente même si en mètre carré, le marché du coworking n’est estimé en mètre carré qu’à 1 % de la totalité de l’immobilier de bureau. Nul doute que les années à venir verront cette part croitre considérablement lorsque d’autres entreprises souhaiteront profiter des énormes atouts qu’offrent ces excellentes alternatives pour le logement de leurs équipes de travail.